Une vie de chien par Jean Paul Masse de Rouch

Chap V. (1)
Lundi: on étrenne la Be.Lines, Business class un rien surréaliste. Staff molto gentile. U will C.

Arrivée à Venise. Taxi! Parce que le vaporetto, bourré d’américains obèses avec 200 kg de bagages chacun… en plus ça prend des plombes.

Mardi: RDV avec l’Ufficio Stampa de la Biennale. Je leur explique que je suis un journaliste spécialisé dans l’art et qu’à ce titre je viendrai traîner mes Tod’s à la prochaine biennale (2) comme lors de la précédente depuis 1995.


(D’ailleurs Méga lustre en tampax, tortillon métallique (Louise Bourgeois) et poisson géant à l’appui).

Mercredi: farniente au Lido. J’hésite entre l’Hôtel Hungaria (Style Liberty, façade en céramiques raisins et glycines) ou l’Hôtel des Bains (Mort à Venise, piscine… Maître nageur ???). Une semaine de crawl pour s’entendre dire de s’en tenir à la brasse!


Jeudi: plage. Au bout de l’Avenue Elisabetta, tourner à gauche puis tout de suite à droite. Le Quotamare, plage alternative et musicale, vous attend (tiziano@quotamare.com). Ya les filles du Vogue et des surfeurs. Il fait un peu froid mais après 2 (ou 3) capirinhas il fait chaud.

Vendredi: Une capirinha avec le café pour oublier les autres et visite à Murano. Ils ont fait un concours pour «relancer» le business. Notée, la tasse avec la anse qui fait un cœur. Un peu cucu mais ça marche tjs.


Samedi : on my way back. D’ailleurs photos (3) de back. Ici Francesca Sozzani (Vogue), là Marta Marzotto, la femme la plus riche d’Italie, en train d’utiliser le back de son chauffeur

et là des curés (qui en ce moment d’ailleurs méritent quelque fessées vu leur réaction à propos du DICO (le pacs italien).

Et puis le tohu bohu de l’aéroport, je ramène des rameaux pour chasser le mauvais sort et je bois un peu de champagne (on a aussi le droit d’être ringard) à la santé de LIFE qui s’en va mais débarque sur le net. Vla de la concu !

(1) A propos du chapitre 4, sorry les sodomites, sorry Serge. J’ai la mémoire qui flanche.

(2) 52ème Biennale d’Art Contemporain. «Think with the senses, feel with the mind», commissaire Robert Storr du 10 juin au 21 novembre 2007.

(3) Quasi toutes les photos sont d’Elvis Pompilio